Une histoire d’amour

Les petits points rouges essayent de me parler et de me dire que ça va aller, et j’essaye de les croire, c’est sûr que ça n’est pas aussi catastrophique, et puis…

Mais qu’est-ce que je raconte.

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Pourquoi j’écris ça alors qu’hier encore je pleurais dans la voiture, à en donner des coups sur le siège passager, fatiguée que j’étais de ces faux-semblants et de toute cette énergie perdue, gâchée, volée, à essayer de faire marcher les choses, mais les choses se cassent la gueule, tout le temps, sans faire attention à ce qu’elles entrainent sur leur passage. Et il y a l’eau, l’eau qui dévale mon visage à intervalles tant irréguliers qu’irrationnels, et je voudrais bien la tarir mais je ne suis même plus sure d’où elle vient, et quand je connais la fuite je ne sais pas vraiment comment la boucher, le scotch ça fait dix ans que j’essaye et il ne tient jamais, je me retrouve toujours le visage en crue et le cœur en hoquets, à en rajouter des caisses dans mon chagrin, mais je ne sais faire que ça, m’y enfermer jusqu’à ne plus voir le jour, jusqu’à croire que je ne compte pour rien ni pour personne et que si je partais demain ça ne se remarquerait même pas – non, ne le dites pas, je sais que ce n’est pas vrai, mais quand rien ne va je n’arrive même plus à me persuader que ce n’est pas vrai, alors vous n’avez aucune chance, ce mensonge s’incruste et s’englue, et plus l’eau coule et plus elle l’imprime dans chaque cellule de mon être, avec cette certitude que l’existence est vaine et que nous luttons tou·te·s stupidement pour quelques années vides de sens. Je suis Leeloo et je ne vois pas pourquoi la vie mérite d’être sauvée, et en ce moment tous les Korben Dallas du monde ne pourraient pas me faire croire qu’il existe une seule raison, pas même l’amour, ah surtout pas l’amour, comme je le disais à N. en décembre dernier, l’amour est overrated, il ne sert à rien sinon à déchainer des passions inutiles et destructrices. Mais probablement que je dis cela parce que je ne l’ai jamais vraiment ressenti, et je pèse ce jamais de tout mon désespoir et toute mon amertume.

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Aussi loin que mes souvenirs remontent je me suis toujours interrogée sur ce qu’était cet amour dont tout le monde parle mais que je ne vois pas, c’est moi demandant à ma sœur dans le bain : « dis, tu l’aimes Maman ? » à voix feutrée car sachant déjà bien, à quelques six ans (ou était-ce plus ?), que cette interrogation était interdite, mais Maman passait par là et Maman a eu le cœur brisé, surtout que lorsque ma sœur m’a retourné la question, j’ai dû lui répondre « je ne sais pas », parce que j’ai cherché en moi et je n’ai pas trouvé ce qui aurait pu ressembler à de l’amour, alors, vraiment, je ne savais pas, et je n’ai pas plus su quand Papa m’a ensuite passé un savon parce que j’avais osé poser la question à ma sœur. Maman était là, elle s’est mise à pleurer dans ses bras et je me rappelle avoir d’abord cru qu’elle jouait la comédie parce que ses pleurs me paraissaient exagérés, je ne comprenais pas encore pourquoi c’était grave. La culpabilité n’est venue que bien plus tard lorsque j’ai enfin compris toute l’ampleur de mes mots et combien ils ont pu faire mal, eux et d’autres que j’ai jetés à l’adolescence. Et quelque part si je ne veux pas d’enfants c’est aussi pour ne pas avoir à me retrouver dans cette situation horrible et éprouvante.

Peut-être que mes parents auraient aussi bien fait de m’envoyer chez un psy dès ce premier incident, mais en même temps qui aurait pu se douter que c’était réellement une anomalie de mon être, car vingt ans plus tard je ne sais toujours pas, je ne sais pas aimer et je ne sais pas non plus être aimée.

N. m’a glissé un « je t’aime », un seul, et ça m’a semblé être la pire chose qu’il pouvait me dire. Comment pouvait-il le savoir, comment pouvait-il en être sûr ? J’ai essayé de le croire mais il y avait cette part de moi qui me répétait qu’au fond N. n’en savait rien et qu’il disait n’importe quoi pour faire comme tout le monde, il ne pouvait pas savoir, pas déjà, et de toute façon même si c’était vrai ce n’était pas quelque chose que je pouvais gérer, pour moi l’amour n’existe pas et encore moins s’il est dirigé vers moi, il sera forcément faux et malhonnête, et jusqu’à présent rien dans ma vie ne m’a prouvé le contraire – j’écris rien mais encore une fois je sais que j’exagère, tout n’est pas pourri, mais mon pessimisme est parfois incapable de s’engager ailleurs que dans l’extrême – cette lutte pour ne pas le laisser gagner m’épuise.

Peut-être que, vingt ans plus tard, je vais aller la voir cette psy, parce que dix mois dans le brouillard ça commence à faire long, et bien sûr il n’y a pas eu que du brouillard (et heureusement que l’automne flamboyant est passé par là et m’a permis de faire une pause dans la noirceur), mais globalement ce n’est pas glorieux, et depuis que j’ai fui N. et son « je t’aime » je ne comprends plus rien à la vie (comme si j’y comprenais quelque chose avant, cela dit), et je me perds. Si l’été dernier je pensais « j’en ai marre de vivre », ces jours-ci il se transforme parfois en un « je veux mourir » qui me frappe et me traverse, et j’aimerais ne pas le penser, ne pas le formuler, je sais que ce n’est pas bien, mais quand l’eau me dégueule de ne plus rien savoir et que je ne sais plus où foutre les pieds tellement mon chemin est chaotique alors oui, je le pense et aussitôt que je le pense je sais qu’il n’est pas entièrement vrai, juste suffisamment pour le penser.

Marais

Alors oui, peut-être que j’ai besoin d’aide, finalement, pour démêler tout ça, parce que je ne suis plus capable de le faire toute seule. J’ai tenu, pourtant, pendant si longtemps je n’ai pas voulu de ça, je me disais que je ne m’y retrouverais pas, à me déballer comme ça, que ça ne servait à rien (pour preuve les multiples thérapies infructueuses dont j’ai été témoin chez les autres). Mais on m’a parlé d’une psy H.P. qui faisait passer les tests, et peut-être que j’ai besoin de les passer ces tests, ils reviendront probablement négatifs car avec ma logique qui fait concurrence à l’absurde mon score ne doit pas voler bien haut, mais il parait qu’il n’y aurait pas que ça dans l’HP, et maintenant que j’ai le doute il faut y remédier, sinon c’est une chose de plus qui me trotte dans la tête, elle qui ressemble déjà à la Rue Sainte-Catherine un samedi de soldes, ça fait trop de pensées à démêler, un putain de sac de nœuds qui n’a ni queue ni tête, or il va bien falloir y trouver un début et une fin, à la pelote, pour avoir une chance de comprendre, comprendre à quoi ça sert tout ça, comprendre qui je suis et arrêter de me faire du mal et faire du mal aux autres. Ou alors j’ai raison et la vie humaine n’est qu’une souffrance infinie et dans ce cas-là… Dans ce cas-là.

Dans ce cas-là, je me réveille de ma torpeur tandis que l’homme assis en face de moi sort un livre de son sac à dos. Le tramway repart vers le prochain arrêt. « Un jour, tu seras dans les transports en commun, et ce sera ton livre qu’on sortira », me dit une petite voix bien au fond de ma tête chamboulée. Je réussis un maigre sourire en ravalant mes larmes. Oui, un jour.

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20 commentaires

  1. Que te dire Cléa? Que tu n’es pas la seule à t’interroger, à souffrir (je sais ça te fait une belle jambe) mais les moments de solitude nous les connaissons tous. Tu as encore la possibilité de pouvoir les écrire donc quand même de t’en libérer un peu. Il y a tellement de gens qui paraissent heureux et ne le sont pas; entre les apparences et le réel il y a un monde. D’ailleurs quand on te voit on te trouve très libre et l’on se dit que cette liberté est une vrai chance!

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    1. Merci pour ton message. Je sais bien que je ne suis pas la seule, parfois ça aide, parfois non. J’aimerais pouvoir plus écrire, malheureusement je n’en ai pas toujours le temps. D’un autre côté, avoir beaucoup de travail ces derniers temps m’a aidée à rester énergique.
      Je suis touchée que tu me voies libre. Je me sens si enfermée parfois, mais ce n’est qu’une illusion que je me joue, je crois.

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  2. En te lisant, j’ai pensé à ces paroles de Cabrel « L’amour est partout où tu regardes Dans les moindres recoins de l’espace Dans les moindres rêves où tu t’attardes « . Je pense que l’amour est dans les petites choses et si on le cherche dans les grandes, on ne le trouve pas. Et ce n’est pas parce qu’on s’interroge, qu’on n’est pas capable d’aimer. La quête des petits bonheurs donne également du sens à cette vie qui en a bien peu sinon… Courage à toi dans cette période difficile

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    1. Merci beaucoup pour ces quelques mots de Cabrel et de toi. Je la connais bien pourtant cette quête des petits bonheurs, mais il y a des jours où elle est noyée sous tout le reste. Pas facile de la tenir à bout de bras ! J’essaie en tout cas. Merci de ton passage.

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  3. Peut-être as-tu construit un but inaccessible. Et comme c’est ton but, tout, comparé à lui, te paraît vain. Même ce qui pourrait te rendre heureuse et que tu ne vois pas parce que tu as les yeux fixés sur les modèle.

    Peut-être consulter te fera-t-il du bien. HP ou pas, d’ailleurs, ça n’est peut-être pas si important.

    Je suis désolé, Cléa, de te voir ainsi.

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    1. Merci Bernard, pour ces mots de soutien. À chaque fois que je relis ton message, il y a quelque chose qui me touche sans que je mette exactement le doigt dessus, peut être cette histoire de but inaccessible. Je suis une idéaliste après tout, et j’ai tendance à vivre trop près de mes idéaux, je crois.

      HP, ce n’est pas si important, c’est vrai, d’autant que tout le monde n’est pas d’accord sur la « bonne » définition. Mais il y a certains aspects troublants que je voudrais bien éclaircir.

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  4. Se faire aider est le plus beau cadeau qu’on puisse s’offrir Cléa. Parfois on ne peut pas s’en sortir seul(e).
    Tes mot font mal d’autant plus que je suis passée par là, j’ai été cette fille qui n’y comprenait plus rien, qui voulait fuir, mourir, déserter la piste.
    Et l’amour la-dedans, ça faisait mal. Je fuyais ce qui avait le pouvoir de me rendre heureuse et je sautais à pieds joints dans ce qui avait le pouvoir de me détruire.
    Il ne faut pas se détruire davantage, cela ne sert à rien, sinon à passer à côté de la vie.
    Et la vie est pleine de ces instants de grâce qui arrivent par hasard et nous surprennent, nous invitent à faire confiance à nouveau, à croire, à vibrer.
    Je t’envoie de douces pensées. Laisse l’eau couler, c’est sûrement nécessaire. Et regarde tes rêves au loin. Ils sont ton avenir Cléa.

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    1. Merci de tes mots Marie. Je sais bien que tu reviens de loin… Je ne comprends pas cette fuite, j’ai l’impression de ne pas la maitriser. C’est pour ça aussi que je me dis que consulter pourrait être bien, pour qu’un oeil extérieur m’aide à expliquer certains de mes comportements. Mais d’un autre côté j’ai tellement entendu d’histoires de psy inutiles et/ou à côté de la plaque que j’ai peur de me lancer là dedans avec trop d’espoirs et finalement ne pas être plus avancée.
      Je n’ai pas beaucoup de ces instants de grâce en ce moment, mais je vois très bien de quoi tu parles. Je garde patience, je travaille et je m’occupe, et bien que tout ne soit pas « réglé » (mais tout l’est il un jour?) j’arrive à avoir des journées assez positives depuis une ou deux semaines – mais tout est si fragile.
      Merci pour tes pensées ❤

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  5. Je lis tes mots et je sens la détresse, la souffrance. Oui, dix mois c’est long. Tu as eu la force de partir et maintenant les larmes n’arrêtent pas de couler. Tu n’y comprends rien à l’amour. Tu sais quoi ? Moi non plus. Les larmes coulent aussi quotidiennement, je les cache, je ne sais pas comment, peut-être parce que je me persuade de regarder vers l’avant, toujours, parce que j’ai été trop coincée dans l’avant et qu’il a failli m’engloutir. Parce que j’ai aimé un homme qui m’a sauvé du pire et que je l’ai abandonné parce que nous ne pouvions plus avancer ensemble. Et pourtant je l’aime encore. Je te dis, l’amour je n’y comprends rien. Mais il existe, crois-moi, il existe. Et tu ne peux certainement pas le sentir, pas le comprendre encore mais il est en toi, il est la Vie et il te sauvera. N’aie pas peur d’avoir besoin d’aide et n’aie pas peur d’ouvrir ton coeur, n’aie pas peur de ces petites miettes de vie et de joie qui se trouvent ici et là autour de toi.

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    1. Coucou Julie, j’espère que les larmes coulent moins depuis l’écriture de ce message.
      « Abandonné » est un mot si dur, je ne trouve pas qu’il te rende justice, toi qui as fait tant d’efforts pour que votre chemin puisse continuer à deux. À un moment ça n’a juste plus été possible et tu as su continuer sur ton propre chemin. Il y a dans l’abandon une lâcheté, et il me semble évident que ce n’est pas le cas pour toi.
      Je ne sais pas si j’ai envie d’être sauvée par l’amour. Je n’ai pas envie de le mettre au centre de tout. Mais encore, il y a différentes gradations à ce que l’on peut appeler « amour »…
      En tout cas merci de ton partage et de tes mots de réconfort.

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  6. tes souvenirs d’enfance me parlent beaucoup, cléa……….et sache que ce que je vais te dire là n’est pas ‘socialement correct’……et c’est une mère, une grand-mère qui te les écrits (bien sûr, ils n’engagent que moi et ne sont que le reflet de mon vécu…..mais…….)
    parce que j’ai connu moi aussi les larmes de ma mère face à une fille (moi) qu’elle trouvait égoïste et ingrate, je suis passée par la culpabilité et l’envie de mourir parce que je me pensais incapable d’aimer (notamment ma mère….un vrai scandale aux yeux de la société!) mais après quelques années de ‘travail sur moi’ avec différents psy et lectures, je me suis aperçue que c’était ma mère qui ne savait pas non plus aimer ses enfants (au passage j’ai fait ce travail sur moi car je ne voulais pas transmettre ces casseroles à mes enfants…..surtout de mère en fille)
    l’amour n’est pas ‘inné’, il s’apprend et c’est peut-être pour apprendre ‘ça’ qu’on est sur cette terre……
    mais l’amour est joie et quand on souffre c’est le signe qu’on n’est pas sur le bon chemin, qu’on fait ‘fausse-route’….alors oui, il est ‘vital’ d’en parler (comme tu le fais dans tes pages) et de se faire aider (les thérapies cognitives comme la sophrologie, l’EMDR et autres conviennent bien après un traumatisme car, pour moi, ce que tu as vécu dans ce bain avec ta sœur est un énorme trauma et est peut-être LE trauma qui te pourrit la vie……)
    un livre qui m’a beaucoup aidée en son temps: ‘le corps ne ment jamais’ d’alice miller (et les bouquins d’alice miller en général)
    je t’embrasse fort, cléa

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  7. Merci d’avoir remonté le temps et pris la peine d’écrire ce si touchant commentaire ❤

    Ton témoignage fait effectivement écho au mien, je n'en dis pas plus pour préserver la vie privée de ma famille mais oui, il y a aussi chez ma mère des blocages qui ont impacté fortement la vie de ses filles, et chacune avons absorbé de ces blocages et les reproduisons à notre manière.
    Que de ton côté tu en aies eu suffisamment conscience pour refuser de reproduire le même schéma, je trouve cela formidable, c'est un vrai cadeau que tu as fait à tes enfants.

    Je pense que l'épisode du bain est plus un symptôme du véritable trauma, qui remonte à quelques années encore avant, mais dès que je soulève ce voile là il me donne le vertige. Je ne suis pas allée voir de psy, celle qui s'occupe des HP ne pratique plus sur Bordeaux et elle n'a pas su me recommander de psy dans la région qui puisse prendre en charge correctement les adultes HP. Et j'ai trop peur de tomber sur un psy qui ne sache pas me cerner et me raconte n'importe quoi et m'enfonce encore plus. Alors en attendant je me rafistole toute seule, c'est un gros travail, et il y a des rechutes, mais il y a des choses que je gère mieux aussi… Encore un peu de patience, j'imagine.

    Je suis contente de lire "l'amour n'est pas inné" dans tes mots. Ça me soulage, tout le monde fait comme si c'était la chose la plus facile au monde…

    Je ne connais pas Alice Miller, je me la note pour une prochaine lecture !

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    1. j’aurais pu passer à côté de ta réponse car, ‘comme par hasard’ elle ne fait pas suite à mon commentaire et c’est pour cela que je n’en ai pas été avertie 😉
      tu as la chance d’habiter une grande ville et d’avoir accès à des thérapeutes certifiés notamment en EMDR (il en a 13 à bordeaux face à un seul dans tout mon département: http://www.emdr-france.org/web/annuaire-general)
      certes les séances ont un coût mais sache que mon mari et moi avons dépensé ‘en priorité’ le peu d’argent que l’on avait pour faire ce travail sur nous et c’est le meilleur choix que nous ayons pu faire compte tenu du résultat obtenu (on a aussi énormément lu et on le fait encore bien sûr car devenir un ‘humain’ digne de ce nom est le travail de toute une vie….. 🙂 )
      comme nous étions conscients de ne pas être de ‘bons parents’ car nos parents ne l’avaient pas été (du fait de leurs propres parents et ainsi de suite….) nous avons aussi proposé à nos filles de voir de temps à autre un psy ou un thérapeute (ce qui a donné l’envie à notre aînée de devenir sage-femme dès l’âge de 8 ans car elles nous a dit « il faut parler avec les parents AVANT que le bébé naisse »……….)
      la peur que tu éprouves d’être encore plus démolie est naturelle et légitime car lorsqu’on est gravement traumatisé (ce qui était notre cas à mon mari et moi) on voudrait oublier et ne pas y replonger, voire pire……
      mais derrière toute peur il y a le désir, ‘l’en-vie’ d’aller voir au delà et d’expérimenter autre chose que cette peur….la peur n’est pas ‘humaine’, elle est ‘animale’….
      je te souhaite d’utiliser ta force (que je sens ‘grande’) pour traverser tes peurs (il y a aussi celle de faire du mal autour de soi, à sa famille, à ses parents….alors c’est seulement à soi qu’on fait du mal)
      ici encore je te prends virtuellement dans mes bras pour un gros câlin et si tu fermes les yeux, tu le ressentiras 🙂

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      1. Même si j’ai plein de thérapeutes « à portée de main », en trouver un correct et qui arrive à me comprendre à travers la (potentielle) surefficience, ça reste une autre paire de manches… Donc même en admettant que j’y mette l’argent (ce qui serait un gros effort) si c’est pour me sentir plus mal en ressortant ça me rebute beaucoup… Pour le moment ça va comme ça, si une occasion se présente je la saisirai 🙂

        Merci pour ce gros câlin en tout cas, je l’ai ressenti 🙂

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