Les poussières du jour effleurent ton visage
Et je cherche en riant une larme de toi
Et je sonde ton regard dans l’espoir d’y trouver
Ce petit quelque chose qui me ferait sursauter
Cette envie partagée de se frôler le cœur
Ce feu vert qui me donnerait l’impulsion
De te faire des sourires à n’en plus finir,
De te prendre par la main,
De te retrouver dans les draps,
De découvrir d’où tu viens et où tu vas
Et voir si tu ne veux pas faire un bout de chemin avec moi.
Mais dans le pailleté de tes yeux
Illuminés par le soleil qui s’endort
C’est en vain que je cherche
Cet espoir qui me fuit.
Je m’essaye à un soupir
Qui restera sans écho.
Alors je repars les bras ballants
Vexée d’y avoir cru
Déçue de m’être emballée
Et d’avoir imaginé une montagne
De ce qui n’était en fait qu’une étincelle
Une lueur perdue dans ma nuit
J’ai suivi le ver luisant mais il m’a perdue
J’ai voulu oser mais l’occasion m’a manqué
Ce n’est pas cette fois que je provoquerai le destin
Je vois bien que je n’arriverai pas à t’atteindre.
Et ça fait mal d’être délaissée
Et ça fait mal d’y avoir cru
Et de rentrer chez moi tête baissée
Avec l’envie de ne plus jamais recommencer.
Je voulais t’écrire l’espoir
Mais on dirait que s’il n’est pas partagé
L’espoir est un couteau.
Ce soir c’est toi qui me l’a planté
Et je vais devoir m’éloigner pour le retirer
Me coucher doucement sur le côté
Et saigner en silence
espoir déçu dit-on……….il est certain qu’on préfère des sentiments partagés que de rester sur sa faim, dit-on aussi……..et il s’agit bien de faim, n’est-ce pas?
pour ma part, j’en finis par plaindre celles et ceux qui ne connaissent pas cette faim car se protéger de la douleur du manque, du vide, c’est se protéger de ses émotions………et j’ai comme l’impression que nous sommes sur cette terre pour ressentir des émotions, quelles qu’elles soient…….car pourrait-on connaître l’exaltation d’une possible rencontre sans l’expérience du manque, du vide?
j’ai longtemps lutté contre mes ‘mauvaises’ émotions mais en les acceptant, je m’aperçois que je retrouve le sourire de plus en plus rapidement…….
je t’embrasse fort, cléa
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Oui, je crois que le mot faim correspond bien ici ! 😊 C’est la première fois depuis longtemps que je la ressentais de cette façon, et j’avoue qu’elle m’a fait du bien même si elle n’a pas été assouvie. D’ailleurs reconnaitre que ça me peinait et vexait, accepter ces émotions, ça m’a permis de faire un pas dans une autre direction et de retrouver le sourire rapidement, comme tu l’écris si bien… Ce texte a en fait été plutôt positif pour moi, même s’il semble attester du contraire !
Bisous et un grand merci pour tes mots toujours aussi forts 💖
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oh c’est super, cléa! ça montre aussi que les mots sont salvateurs puisqu’en les écrivant, tu as tout compris 😉
bravo pour ton cheminement!
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Merci !
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Même si c’est difficile, je pense qu’il vaut mieux passer sur ce qu’on ne peut pas avoir (mais qu’on veut parfois précisément pour cette raison), lâcher cette souffrance et s’ouvrir au bonheur. Je sais, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire… Je me répète, mais je suis certaine que tu trouveras bientôt la personne qui te convient. Ais confiance en toi et en l’avenir et surtout prends soin de toi.
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Je vois très bien ce que tu veux dire et c’est précisément ce que ce texte m’a permis de faire ! C’est vrai qu’en le lisant il n’y parait pas mais il m’a apporté en fait beaucoup de douceur. C’était dur à lâcher c’est vrai !
Merci de ta présence et de tes mots, c’est précieux 💚
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L’écriture permet souvent d’extérioriser nos maux et de prendre du recul. Je suis heureuse de voir que cela a été le cas pour toi avec ce texte.
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Oui, une fois que c’est écrit ils prennent moins de place dans la tête 😊
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Tes mots sont beaux Cléa même si ils sont durs et douloureux. On ne devrait jamais s’en vouloir d’y avoir cru. Tout passe par ce premier pas vers l’inconnu. Les émotions ressenties sont intenses, on le sent dans tes mots. Ressentir c’est être vivant. Même si ça fait mal parfois.
Je te souhaite de retrouver ta paix, à l’intérieur, pour avancer sereinement vers une autre histoire.
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Merci Marie 💙
J’y ai cru et si je devais recommencer j’y croirais pareil, parce que comme tu le dis je me suis sentie vivre et c’était bon, mais la petite descente du nuage est toujours un peu délicate à amortir. L’écriture de ce texte m’a en fait permi d’y voir clair et d’avancer sans regret. Je t’embrasse !
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Puisse le week-end chez nous t’apporter un peu de réconfort. Je ne t’ai pas écrit… le temps est si vite passé ici. Je le ferai (je te connaîtrai un peu plus).
A bientôt. Tu me diras vers quelle heure tu penses arriver?
Cela va être un bonheur de vous avoir toutes les deux, si semblables et si différentes!
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Le temps est passé incroyablement vite ici aussi… Et oui j’attends ce weekend avec impatience, enfin un peu d’évasion dans les montagnes !
Pour l’heure d’arrivée je te tiendrai au courant, tout dépend si je fais le crochet par Toulouse pour récupérer l’autre visiteuse !
À bientôt
Bises
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tu verras avec Madeleine… J’espère te trouver un peu apaisée. J’avais trouvé la première fois un grand décalage entre la personne très libre qui écrit et celle très réservée que j’ai côtoyé le temps d’un week-end. Je garde le meilleur souvenir et ai hâte de te revoir!
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Ai-je été si réservée que ça ?
En tout cas j’en ai aussi un excellent souvenir (sinon je ne serais pas aussi pressée de revenir !)
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Non, tu n’as pas été si réservée. A lire… on se fait une image qui ne colle pas forcement au réel , voir même pas du tout. Je t’ai trouvée à la fois très autonome et très libre (partir seul demande déjà un effort sur soi) et puis j’ai trouvé surtout en marchant avec toi que la parole ne se libérait pas si facilement. Il faut du temps et c’est normal. En tout cas je t’ai regardé partir avec un pincement au coeur!
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