Musicomotivation

Vous le savez si vous m’avez lue ces jours-ci, ce n’est pas la grande forme du moral et du corps. Alors, avant d’éjecter cet article pour aller me coucher car demain je me lève tôt encore une fois (et ce paradoxe entre la fatigue de se lever à 4h30 et la satisfaction de vivre une si grande journée), je voudrais partager avec vous cette bande originale de film qui m’a bercée hier pour travailler, et qui m’a apporté un certain apaisement. Peut-être le ressentirez-vous si vous l’écoutez, mais il y a des notes, des airs, des mouvements dans cette musique qui me transportent. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais j’y entends de l’espoir. Comment peut-on entendre une émotion aussi distinctement, comme un langage ? J’ai même du mal à écrire à quel point je ressens l’espoir à l’écoute de certaines pistes, ça résonne, c’est inné, c’est des connexions entre mon cerveau et la musique, c’est tout mon corps qui me dit : cette musique c’est l’espoir. Depuis peu je cultive mon hyperesthésie je suis traversée par tout un tas de nouvelles sensations. J’ai toujours été sensible à la musique mais quand je la laisse m’envahir elle me dépossède de moi-même, s’installe et vibre. Alors je me concentre sur les instruments, j’essaye de les entendre tous en même temps et à la fois séparément, et quand j’y arrive j’atteins une autre strate de conscience, l’émerveillement musical, un langage des sons. Parfois la musique secoue mon corps et je me mets à danser en pleine rue ; d’autres fois elle me plonge en méditation, alors je ne bouge plus. Dans les deux cas, je la ressens.

Chaque jour, une musicomotivation différente, selon les humeurs. Je ne pourrais pas me passer de musique. J’en ai même mis jusqu’au cœur de mon roman, si vous vous en rappelez. Parce que j’aime l’idée que, peut-être, quand les lecteurs découvriront les titres des chansons, elles leur résonneront dans la tête pendant leur lecture.

Je classe mes musiques par types, chaque dossier renferme des chansons aux rythmes similaires. Il y a les musiques douces, les musiques fortes, les musiques pop, les musiques rock, les musiques hard, les musiques jazz, les musiques classiques, les musiques techno, les musiques rap, les variétés françaises et les musiques sautillantes. Et entre tous ces dossiers, il y en a un réservé aux musiques espoir. Son existence m’a frappée, hier, lorsque j’y faisais glisser un bon nombre des musiques d’Oblivion. Je ne sais pas ce que ça dit sur moi, outre que j’ai un système de tri singulier et arborescent. Cependant, pour ma part, j’y lis de l’espoir, car si je suis capable de rassembler l’espoir dans un dossier, c’est bien qu’il y en a toujours un peu quelque part… non ?


Article 27/30 du challenge 30 jours/30 articles.

5 commentaires

  1. ouiiii il y a de l’espoir dans cette musique, cléa car je le sens aussi! mais pas que! il y a aussi la concrétisation de l’espoir
    car il y a à transformer l’espoir…….au foot quand tu as le ballon, l’espoir est de marquer un but (ou de contribuer à le marquer par une passe à un coéquipier) alors passons à l’attaque et transformons l’espoir en réalisation 🙂
    gros bisous et merci pour cette musique ❤

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      1. Merci à toi pour ton commentaire enthousiaste ! Je suis ravie que tu l’aies ressenti aussi.

        J’ai vu le film, une seule fois, et je ne me rappelle que vaguement de l’intrigue et du dénouement (juste que j’avais bien aimé), mais un ami m’avait passé la B.O. et j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écouter.
        Oui, l’espoir ne suffit pas, il faut parfois savoir le concrétiser aussi ! Pas facile tous les jours…

        Aimé par 2 personnes

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